mercredi 31 octobre 2012

Vivre avec les morts..une fable de Richard Avedon


Série de photographies : "In Memory of the Late Mr. and Mrs. Comfort". Il s'agit ici d'une fable réalisée par par Richard Avedon en 1995 pour "The New Yorker".

Les 22 tirages de la série ont été réalisés en couleurs, ce qui est étonnant lorsque l'on sait que l'oeuvre de ce grand photographe est réalisée en noir et blanc.












dimanche 28 octobre 2012

Distorsions - La photographie est un miroir déformant avec André Kertesz




André Kertész (né Andor Kertész, 2 juillet 1894, Budapest, Hongrie - 28 septembre 1985, New York) est un photographe hongrois, naturalisé américain, acteur important de la scène artistique parisienne durant l'entre-deux-guerres.

De ce grand photographe, j'ai retenu aujourd'hui la série "Distorsions Photographiques".

Les Distorsions photographiques auxquelles André Kertész se consacre pendant l’année 1933 empruntent aux fêtes foraines ce miroir déformant qui permet des effets burlesques dans les labyrinthes des palais des glaces. Le corps apparaît alors filiforme ou au contraire gonflé tel un bibendum, la tête minuscule est absurdement fixée sur un corps gigantesque (ou l’inverse...). Le corps dans son entier semble avoir acquis, comme la guimauve vendue aux enfants dans ces mêmes foires, une malléabilité improbable, une souplesse tout élastique. Comme beaucoup d’auteurs et contrairement à un préjugé tenace, Kertész n’a jamais autant fait preuve de fantaisie et de liberté créatrice qu’en répondant à une commande, ici celle du journal Le Sourire, où les images sont publiées le 2 mars 1933, accompagnées d’un texte d’Aimé-Paul Barancy : « Fenêtre ouverte sur l’au-delà ».













lundi 22 octobre 2012

Halloween et la légende de Jack-O'-Lantern,


Halloween est une fête célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint, dont elle tire son nom puisque Halloween est une contraction de l'anglais All Hallows Eve, autrement dit the eve of All Saints' Day en anglais moderne ce qui signifie la « veillée de la Toussaint ».


Avant l'ère chrétienne, les populations celtes qui peuplaient l'Irlande, la Grande-Bretagne, le nord et l'ouest de la Gaule, célébraient le Samain ou Sahmain à la fin du mois d'octobre. Les tribus irlandaises vivaient normalement dispersées, et les sanctuaires étaient en même temps des champs de foire sans rien qui impliquât un culte permanent. La population se réunissait au centre politique et religieux des tribus (lieu où sont les tombeaux des ancêtres) et aux dates de fêtes.
Et, pendant cette nuit qui enterrait l'année celtique, les esprits et autres fantômes pouvaient revenir et hanter les maisons des vivants..

Aux Etats-Unis par contre, le soir d'Halloween, pendant une période d'environ 3 heures, les enfants Américains courent de maison en maison pour amasser le plus de friandises possible, coutume est prise, nous fêtons Halloween également.


 Le principal symbole d'Halloween est la citrouille issue de la légende irlandaise de Jack-o'-lantern : elle est découpée pour y dessiner, en creux, un visage, puis une bougie ou une lumière artificielle est placée en son centre.
Le terme " Jack à la lanterne " apparu en 1750 désignait à l'origine un veilleur de nuit ou quelqu'un portant une lanterne. La tradition irlandaise de creuser des navets lors de la nuit d'Halloween (en souvenir des âmes perdues comme celle de Jack) fut vite remplacée , lors de l'exode massif des Irlandais vers les Amériques en 1845-50 (" Irish potato famine) par l'envie de creuser des citrouilles qu'ils trouvèrent sur place.







La légende de Jack-O'-Lantern

Jack-O'-Lantern est probablement le personnage le plus populaire associé à l'Halloween.
Il nous provient d'un vieux conte Irlandais. Jack aurait été un avare, un ivrogne, un méchant et un égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparût et lui réclama son âme.
Un soir dans une taverne, Jack, un maréchal-ferrant irlandais et ivrogne bouscula le diable Ce dernier, comme à son habitude tente de convaincre Jack de lui laisser son âme en échange de faveurs diaboliques… Sur le point de succomber, Jack, demande alors au Diable de lui offrir un dernier verre avant qu'il n'accepte le pacte. Le Diable se transforme alors en pièce de six pence afin de payer le tavernier. Prestement, Jack empoigne la pièce et la glisse dans sa bourse. Or, celle-ci contient une croix d'argent : le Diable ne pouvant plus se retransformer, est prisonnier sous la forme de cette petite pièce ! Jack obtint alors du Malin qu'il ne vienne pas réclamer son âme avant que ne se soient écoulées dix années…

Le Diable accepte…
Dix ans plus tard…

Jack rencontre le Diable sur une route de campagne : ce dernier réclame son dût. Jack réfléchissant à toute allure dit alors : " Je vais venir, mais d'abord pourrais-tu cueillir une pomme de cet arbre pour moi? ". Le Diable grimpe sur les épaules de Jack et s'accroche aux branches du pommier. Jack sort alors son couteau et sculpte une croix sur le tronc de l'arbre… Coincé de nouveau ! Le rusé maréchal-ferrant obtient alors du Diable la promesse qu'il ne prenne jamais son âme…Sans autre solution, le Diable accepte et Jack efface la croix du tronc.
Quelques années plus tard, Jack meurt. Mais il se voit refuser l'entrée du paradis à cause de sa vie d'ivrognerie. En désespoir de cause, il se rend chez le Diable : aux portes de l'enfer, celui-ci lui rappelle qu'il ne peut pas prendre son âme… "Mais où vais-je aller ? demande Jack. " Retourne d'où tu viens " lui répond le Diable ! Il faisait nuit, froid et un grand vent soufflait. Jack demanda alors au Diable si il n'avait pas de quoi l'éclairer sur la route. Dans un geste de bonté, le Diable lui donna une braise (cela ne manquait pas chez lui…). Jack la mis dans un navet qu'il mangeait pour la protéger du vent glacé. Depuis lors Jack est condamné à errer comme une âme en peine au milieu des ténèbres…