mardi 21 août 2012

Francisco Goya et ses caprices.

"Le sommeil de la Raison engendre des Monstres" (Goya)


 C'est de 1792 à 1798 que Goya va trouver un exhutoire à sa maladie et à sa surdité, naîtra dès lors, de son imagination, la série des « Caprices » (Los Caprichos), un recueil de quatre vingt planches caricaturales.




La vision du monde qui s’exhale à travers les Caprices est très moralisatrice,
personne n’échappe aux récriminations de l’artiste, qui procède par oppositions claires : le bien et le mal, la beauté et la laideur, la candeur et le vice, le blanc et le noir. Critique juste envers les hommes profitant des femmes et vice-versa, envers les moines, les prostituées et les puissants, envers l'obscurantisme et la sorcellerie, il s'en prend également à la religion et à l’inquisition en peuplant son monde fantastique de démons.




Édités en 1799 « Les Caprices » sont immédiatement censurés et Goya offrira ses planches au roi d’Espagne pour ne plus être inquiété par l’inquisition.